1. Miguel, comment est né ton intérêt pour le domaine des IT ?

J’ai toujours été « accro » aux technologies, depuis que je suis enfant avec mon Gameboy, et j’ai grandi en suivant les nouvelles du monde technologique. J’ai toujours passé mon temps libre dans le monde virtuel de l’internet et des jeux vidéo, un passe-temps que j’ai encore aujourd’hui. Lorsque le moment est venu de prendre des décisions, j’étais divisé entre l’ingénierie ou la gestion/économie et j’ai fini par opter pour l’ingénierie informatique.

2. Comment s’est passé ton contact avec Prime Nearshore en 2018 ?

Cela s’est produit à un moment où j’étais en transition entre l’Allemagne et le Portugal. C’était un pur hasard. Je réponds toujours aux demandes de contact de LinkedIn, et Prime Nearshore n’a pas fait exception. J’ai tendance à préférer les projets à long terme, qui impliquent de construire quelque chose de durable, plutôt que « d’analyser, développer, fournir, suivre en avant ». Plutôt quelque chose sur lequel on peut un jour se retourner et être fier du travail que l’on fait. Au moment du contact de Prime Nearshore, j’ai eu le sentiment que le projet auquel je participais était arrivé à bonne fin et que je devrais me lancer dans un nouveau défi. Ceux que me proposait Prime Nearshore étaient très intéressants et coïncidaient avec ce que je voulais pour une nouvelle phase professionnelle.

3. Dans la pratique, qu’est-ce qu’un Salesforce Architect et quelles sont ses responsabilités ?

Si nous utilisons la « définition » de Salesforce Architect, vous êtes très proche d’être quelqu’un qui est chargé de recevoir les demandes de l’entreprise, de concevoir la solution pour les mettre en œuvre et de suivre leur développement. Pour moi, cela va un peu plus loin. Ce que je fais, et la responsabilité que j’assume, s’étend à tout ce que j’ai décrit, mais il s’agit aussi et surtout de fournir des connaissances aux membres de l’équipe, d’aider chaque fois qu’il y a un obstacle, d’essayer de maintenir la motivation des « troupes » et de conseiller l’entreprise. Le travail d’un architecte, à mon avis, doit aller un peu au-delà de la composante technique et s’intéresser aussi à l’aspect plus « humain » de l’informatique, pour ainsi dire.

4. Quelles sont les technologies et les outils que vous utilisez ?

L’outil le plus évident est Salesforce, mais nous en utilisons beaucoup d’autres. Nous utilisons Jira, pour garder une trace de ce que nous avons fait/besoin de faire, et Microsoft Teams/Slack, comme forme de communication entre les membres de l’équipe/le client. Nous utilisons également Visual Studio Code pour développer, Bitbucket/SourceTree pour maintenir les métadonnées du projet, Jenkins pour les déploiements, et Whatsapp, qui n’est pas un « outil », est un moyen important de cultiver la bonne humeur de l’équipe en dehors du travail.

5. De votre point de vue, en quoi le Nearshore vous enrichit-il en tant que personne et professionnel des technologies de l’information ?

Le nearshore est très intéressant. Sur le plan professionnel, je travaille quotidiennement avec des collègues internationaux, en particulier de Belgique et d’Espagne, et c’est une formidable expérience que de pouvoir travailler à distance partout dans le monde. Grâce au concept Nearshore, l’équipe était déjà habituée à travailler à distance pendant 1 ou 2 jours consécutifs, et cela nous a beaucoup aidé lorsque nous avons dû passer à un travail entièrement à distance, en raison de la situation actuelle du pays et du monde. Sur une note plus personnelle, le simple fait de travailler à la maison m’a libéré beaucoup de temps, qui était auparavant perdu en déplacements, ce qui m’a permis de lancer une chaîne sur Youtube et, en général, apprendre de nouvelles choses, qui ne sont pas directement liées au travail, m’intéressent.

Miguel Casco – Salesforce Architect

Prime Nearshore